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Cité Médiévale de Carcassonne
Patrimoine Mondial de l'Humanité

Traversée par le Canal du Midi, elle est également arrosée par l’Aude. Joyau de la région, la Cité Médiévale est la plus grande ville fortifiée d’Europe encore en état. Elle compte deux gigantesques remparts flanqués chacun de 26 tours, qui s’étalent sur près de 3 km. De la Ville Basse à la Ville Haute, le promeneur solitaire ou accompagné peut y admirer les vestiges de plus de 2000 ans d’Histoire, laissés successivement par les romains, wisigoths, sarrasins et autres croisés. La ville connut un rayonnement exceptionnel sous la dynastie des Trencavel (de 1089 à 1209), et c’est à cette période que s’y développa le catharisme. A voir absolument, le Château Comtal et son Musée Lapidaire, la Basilique Saint-Nazaire, les Portes Narbonnaises, la Tour du Tréseau. Une promenade dans les Lices est un moment d’intense émotion pour le promeneur solitaire ou accompagné peut y admirer les vestiges de plus de 2000 ans d’histoire, laissés successivement par les romains, wisigoths, sarrasins et autres croisés. La ville connut un rayonnement exceptionnel sous la dynastie des Trencavel (de 1089 à 1209), et c’est à cette période que s’y développa le catharisme. A voir absolument, le Château Comtal et son Musée Lapidaire, la Basilique Saint-Nazaire, les Portes Narbonnaises, la Tour du Tréseau. Une promenade dans les Lices est un moment d’intense émotion.

La restauration : Chantier de Violet-le-Duc
La restauration de la Cité de Carcassonne, qui couvre toute la moitié du XIXè siècle, est un grand chantier de l'État. Eugène Violet-le-Duc, déjà responsable des travaux de restauration de l'ancienne cathédrale Saint-Nazaire et Saint-Celse, est chargé en 1846 d'étudier en détail l'ensemble des fortifications de la Cité. Les travaux proprement dits débutent en 1853 par la partie ouest/sud-ouest de l"enceinte intérieure, puis par les tours de la Porte Narbonnaise, l'entrée principale de la Cité. Grâce aux nombreux dessins qu'a laissés Violet-le-duc et aux photographies d'époque, on peut constater que seules les parties hautes des tours et des courtines sont refaites. Hormis de rares exceptions, le reste des élévations ne nécessitait ça et là que quelques consolidations. Jusqu'à sa mort en 1879, Viollet-le-duc et après lui son élève Paul Boeswillwald s'attacheront à débarrasser les remparts de tous les bâtiments parasites qui les ont envahis : ainsi, 112 maisons occupant les lices ont été progressivement expropriées et détruites. L'idée, parfois très répandue, selon laquelle la Cité actuelle a été reconstruite au XIXè siècle est donc fausse. Ce sont belle et bien les fortifications romaines et médiévales qui s'offrent à la découverte du visiteur, et qui ne seraient onc plus que des superbes ruines si elles n'avaient pas bénéficié des soins attentifs d'un architecte de génie.


 

                                    Château Comtal


On pénètre par la barbacane du château, ouvrage semi-circulaire de défense avancée. Le plan d'enceinte du château forme un vaste rectangle aux murailles crénelées et aux tours rondes équipée de meur-trières disposées en quinconces. A droite de la porte, les hourds en bois ont été reconstitués. L'entrée est constituée de deux tours jumelles encadrant un corps central de défenses au dispositif de fermeture très élaboré : double succession de mâchicoulis, herse métallique, vantaux de bois. La Cour d'Honneur est bordée au sud et à l'ouest par le double corps du logis du château. L'élévation comprenait au XIIè siècle un rez-de-chaussée et un étage muni d'étroites ouvertures et surmonté d'un parapet crénelé dont le tracé est visible sur le mur du donjon. Le deuxième niveau éclairé par des baies gothiques a été ajouté au XIIIè siècle. La Cour du Midi est délimitée par l'enceinte du château et à l'ouest par la Tour Pinte, tour de guet élevée sur des bases romaines

Le Chemin de Ronde
En rejoignant le Chemin de Ronde des remparts, on découvre un magnifique point de vue sur la Bastide Saint-Louis construite sur l'autre rive du fleuve. Pour des raisons topographiques, l'espace entre les deux murailles est ici très étroit. On peut apercevoir deux hauts murs parallèles formant un passage qui permettaient autrefois d'atteindre une barbacane circulaire aujourd'hui disparue et constituait un poste de défense avancée des rives de l'Aude. La Tour de Justice voûtée d'ogives au XIIIè siècle a probablement abrité les archives et les registres de l'Inquisition. Après avoir emprunté une galerie à fenêtres romanes géminées, on surplombe l'ouverture de la bretêche commandant l'accès du à la Porte d'Aude. La Tour Wisigoth, largement reconstituée au XIXè siècle permet de retrouver toutes les caractéristiques de construction du rempart antique, par ailleurs beaucoup mieux conservé dans les parties nord et sud-est de la Cité. A partir de la Tour de l'Inquisition et sur le reste du circuit de visite, les tours et le rempart intérieur ont été presque totalement reconstruits à la fin du XIIIè siècle et sont reconnaissables à leurs parements à bossage. La Tour Carrée de l'Évêque est la seule construction qui prenne appui sur les deux enceintes en enjambant les lices. Munie d'échauguettes sur ses quatre côtés pour éviter tout angle mort, elle limitait vers l'ouest l'extension du quartier canonial qui s'étendait jusqu'à la Tour Cahuzac. A la pointe sud des fortifications, la Tour Mi Padre présente une forme de bec ou d'éperon. Le Chemin de Ronde offre une vue magnifique sur les plaines viticoles de l'Aude, les collines des Corbières et au-delà les Pyrénées. A l'issue de la visite guidée, on peut visiter la Cathédrale Saint-Nazaire et Saint-Celse qui réunissent harmonieusement une nef romane à un transept et un chœur gothiques. Ces derniers sont éclairés par une très belle série de vitraux historiés dont les plus anciens datent de la fin du XIIIè et du début du XIVè siècles.

Le Musée Lapidaire

Au premier étage du Château Comtal sont présentées de nombreuses sculptures allant de l'Antiquité jusqu'au XVIIIè siècle provenant de la Cité de Carcassonne, de la Bastide Saint-Louis et plus largement du département de l'Aude. Parmi elles figurent quelques œuvres exceptionnel :

  • Petite stèle funéraire ou votive (cippe) du Ier siècle d'un soldat né à Carcassonne.
  • Sarcophage sculpté en marbre du Vè siècle (École d'Arles)
  • Fontaine en marbre blanc de la deuxième moitié du XIIè siècle de l'Abbaye de Fontfroide.
  • Peinture murale ornant le haut des murs.
  • Calvaire en grès de la fin du XVè siècle.
  • Gisant d'un chevalier en grès du XIIIè siècle provenant de Lagrasse.
  • Vierge à l'enfant en marbre, joyau de l'art gothique siennois provenant du Couvent des Sœurs de la Charité à Carcassonne. La tête de l'enfant Jésus a été rapportée au XIXè siècle.
  • Trois albâtres du XVè siècle de l'Église Saint-Sernin de la Cité représentant la flagellation, la crucifixion et la résurrection.
  • Copie d'un estampe de 1462 représentant la Cité et la Bastide de Carcassonne reliées par le Pont-Vieux.
 
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