Exportations

Une des plus anciennes familles de négociants est la Famille Beyerman. Cette famille est d'origine hollandaise et leurs ancêtres chassaient les baleines. Leur maison de négoce fut fondée en 1620. Ils font partie de cette colonie hollandaise arrivée à Bordeaux à cette époque.
     > Livre compte clients de la Maison Beyerman ouvert à la page d'un client de Rostock.
     > Etat des vins expédiés par Monsieur Ferrière, Courtier Royal (Mai-Juin 1779)

     > Médaille commémorative des 25 ans de mariage d'Arnold Beyerman et d'Alija Disselwerf à Rotterdam le 4 Mars 1733 (Prêt de la famille Binaud)

     > Médaille gravée à la mémoire d'Arnold Beyerman né le 24 Octobre 1685 et décédé le 20 Avril 1739 ) à l'âge de 54 ans, enterré le 25 Avril 1739 à Yselmonden en Hollande (prêt de la famille Binaud). La famille Beyerman, comme beaucoup de familles de négociants, était protestante. Or les protestants n'avaient pas le droit de pratiquer leur religion à Bordeaux, les plus riches repartaient dans leur pays d'origine pour les grands événements religieux.
     > Trousse de dégustation avec mini pipete et une mini tasse à vin bordelaise (Prêt du Syndicat des Négociants).

     > Binocle et pommeau de canne en or ayant appartenu à Octave Calvet, négociant en vin au XIXè siècle et arrière grand-père du créateur du Musée.

 

Reproduction d'un diaporama dessiné par Barthélémy Guéret en 1741

Ce diaporama fait partie d'une série de trois documents analogues représentant la totalité de la façade du port de Bordeaux, mais chacun d'un format différent. Barthélémy Guéret l'a dessiné en 1741 sur l'ordre de Monsieur de Pressigny, directeur des Fermes du Roy. Il semble que Barthélémy Guéret ait voulu, dans le choix des navires représentés, préciser toutes les nations ou les villes qui étaient à cette époque en relation suivie avec Bordeaux. L'auteur a reproduit avec minutie les pavillons arborés sur ces bâtiments ainsi que la forme de ces navires. C'est ainsi que l'on trouve de gauche à droite les pavillons de l'Union Anglaise ancêtre de l'Union Jack, d'Irlande, de Hambourg, des Provinces-Unies, d'Ostende (?), du Danemark, de Suède, d'Écosse, de Brême, de Dantzig, d'Elbling. En E, on peut voir l'entrée de la Rue Saint-Esprit élargie ensuite pour donner le Cours de la Martinique, le Cours du Médoc n'est pas encore percé (il le sera en 1818). A gauche, on reconnaît deus maisons de type hanséatique (1860) restaurées en 1990 avec des frontons de face (pignons) ornées de boules et de têtes de lions en pierre.